Vers un état social nouveau


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Catégorie : Franc-maçonnerie, Gouvernement mondial et Antéchrist

Auteur : Mgr Delassus

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... Il y a deux façons d'envisager la vie présente :

Comme ayant sa fin en elle-même.

Comme préparant à la vie éternelle.

Ces deux manières de voir ouvrirent la voie à deux civilisations :

La civilisation chrétienne.

La civilisation [humaniste].

Toujours elles ont été en conflit. Mais ce conflit qui, depuis l'apparition du christianisme n'avait cessé d'exister dans le cœur de l'homme, est devenu public, social, du jour ou les humanistes ont fait por­ter les regards en arrière, vers le paganisme et se sont proposé de le restaurer.

Une société secrète s'est formée pour poursuivre la réalisation dans la société chrétienne de l'idéal nouveau, ou plutôt de l'idéal ancien : jouir et mourir, en opposition à l'idéal que le Christ et son Eglise nous avaient fait admettre : mériter et vivre éternellement en participation de la nature divine, de sa béatitude et de sa gloire.

Extrait du livre de Mgr Delassus, La Conjuration antichrétienne – Le temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique. Un ouvrage à lire impérativement pour comprendre ce Great Reset dont on entend de plus en plus parler aujourd'hui : https://fr.weforum.org/agenda/2020/09/covid-19-la-grande-reinitialisation/ et qui est l'aboutissement d'un plan satanique initié il y a de cela plusieurs siècles.

Nous avons suivi [dans le premier volume du livre de l'auteur] les développements de cette société depuis le XVe siècle jusqu'à nos jours, ses transformations et son action incessante pour détruire tout l'état de choses existant : action politique, renversant et élevant les princes et les régimes, selon qu'elle pouvait ou non les inspirer, les gouverner, les faire servir à la réalisation de ses desseins ; en même temps, action morale sur les peuples par la corruption des idées et des mœurs. Nous avons suivi cette double action incessamment mise en œuvre et courant de succès en succès, grâce à un merveilleux organisme supérieurement manié.

Nous avons à voir maintenant ce que la Franc-Maçonnerie poursuit, ce à quoi elle veut aboutir.

(...)

Disons d'abord qu'il serait erroné de croire que tous les Francs-Maçons connaissent explicitement l'œuvre à laquelle ils collaborent. Cette connaissance n'est point donnée complètement même aux initiés des Hauts Grades, même à ceux des arrière-loges. Chacun, ou plutôt chaque équipe fait l'œuvre qui lui est assignée, à la place qui lui a été marquée, auprès des princes et du clergé, auprès des parlementaires et des fonctionnaires, auprès des journalistes et des professeurs, auprès des magistrats et des officiers, et encore au sein de la multitude. Mais en accomplissant la tâche qui leur est imposée l'individu, l'équipe ignorent la place que l'œuvre particulière à laquelle ils collaborent, occupe dans le plan général, car ils n'en ont point le tracé complet sous les yeux.

Ce plan est double : destruction et réédification ; destruction de la cité chrétienne, édification de la cité maçonnique. La destruction nous en avons vu les travaux et les ruines dans les pages qui précèdent. Nous devons maintenant assister à l'édification du Temple. Les mêmes ouvriers, les mêmes maçons sont employés à ce second travail, mais ici apparaîtront dans une plus grande lumière les maîtres de l'œuvre, et au-dessus d'eux le Grand Architecte.

« Il est absurde, a dit M. Aulard, professeur d'hisoire révolutionnaire à la Sorbonne, de continuer à dire : nous ne voulons pas détruire la religion quand nous sommes obligés d'avouer d'autre part que cette destruction est indispensable pour fonder rationnellement la cité nouvelle politique et sociale. Ne disons donc plus nous ne voulons pas détruire la religion ; disons au contraire : nous voulons détruire la religion, afin de pouvoir établir en son lieu et place la cité nouvelle. »

Ordinairement en effet on ne démolit que pour réédifier : c'est bien la pensée de la secte qu'a traduite M. Aulard. Elle veut élever un nouvel ordre de choses sur les ruines de l'ancien. Elle a son idéal, elle en poursuit la realisation. Quel est-il ? Elle lui a donné un nom : le TEMPLE. C'est pour l'édification de ce Temple que, depuis des siècles, elle recrute des maçons.

Que doit être ce Temple ?

Le divin Sauveur, apportant à la terre la conception Chrétienne de la civilisation, n'a pas voulu l'abandonner aux hasards que court nécessairement une idée laissée à elle même, et par conséquent livrée flottante au souffle des fantaisies et des passions humaines. Il l'a remise aux mains de la société qu'il a élevée sur Pierre, et il a donné à celle-ci la charge de maintenir sa doctrine dans sa pureté, de la défendre contre les idées contraires, de la propager dans le monde et de lui faire porter des fruits de vie. Aussi, le divin Maître s'est-il comparé à un architecte : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. »

Pour mieux marquer son opposition, Satan s'est fait appeler le « Grand Architecte [1] », et en face de l'Eglise il construit un « Temple ». Comme l'Eglise, ce Temple est à la fois esprit et corps : corps, une société, la maçonnerie ; esprit, une idée que la société a la mission de propager dans le monde et de réaliser par des institutions.

Cette idée est une conception de l'ordre social opposée à celle que le christianisme a fait prévaloir.

« Il ne s'agit de rien moins, dit Findel, que d'une réédification de la société sur des bases entièrement nouvelles, d'une réforme du droit, d'un renouvellement complet du principe de l'existence, notamment du principe de la communauté, et des relations réciproques entre l'homme et ses semblables. »

— Les principes de la Franc-Maçonnerie dans la vie des peuples, p. 163

Rabaut-Saint-Etienne avait dit avant lui, à la tribune de la Constituante : « Pour rendre le peuple heureux, il faut le renouveler, changer ses idées, changer ses lois, changer ses mœurs, changer les hommes [cf. phantasme du transhumanisme], changer les choses, tout détruire, oui, tout détruire, puisque tout est à recréer. » (Note de Pierre et les Loups : n'y lit-on pas en filigrane le motto du Forum économique mondial et de son agenda 2030 de grande réinitialisation : « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux. ».)

Voilà ce que la franc-maçonnerie se propose d'obtenir par la Révolution, qui en est aujourd'hui [début du XXè siècle, ndr] au second acte en attendant le troisième [XXIè siècle, ndr]. Rien ne peut être imaginé de plus radical : faire disparaître le principe sur lequel repose actuellement notre existence et lui en substituer un autre ; puis tirer les conséquences de ce changement : c'est-à-dire renverser les relations des hommes entre eux, réformer le droit, et réédifier la société d'après un principe nouveau.

Lire : Refondation de l'Humanisme, Transhumanisme et Franc-Maçonnerie

Quelles sont donc les bases entièrement nouvelles sur lesquelles la société doit être réédifiée ? Sur quel principe nouveau le droit social doit-il être réformé ?

Jean-Jacques Rousseau l'a longuement exposé dans ses divers ouvrages, et tout le monde sait que c'est son Contrat social à la main que les hommes de 89 ont fait la Révolution, ont voulu une première fois faire place nette, pour édifier sur les ruines de la société chrétienne le Temple maçonnique ; Les maçons du XXe siècle reconnaissent le même maître que ceux du XVIIe siècle ; leurs chefs ont le même idéal et poursuivent la réalisation du même plan. [...] C'est donc à Jean-Jacques Rousseau qu'il faut recourir pour savoir ce que sera l'état social que la maçonnerie nous prépare.

Le principe sur lequel repose l'existence humaine a été, de tout temps et chez tous les peuples, celui-ci : « L'homme est naturellement un être sociable, et celui qui demeurerait à l'état isolé et sauvage serait un être dégradé » (Aristote, Politique, § 9). C'est sur ce principe, posé de la main de Dieu au fond de la nature humaine, qu'elle vit depuis ses origines ; c'est en observant ce qu'il prescrit, que la société s'est constituée et se maintient, que l'homme naît et grandit.

Le christianisme avait mis dans une plus parfaite lumière cette vérité, reconnue par la sagesse des nations, que la société sort spontanément de la nature humaine, qu'elle est le résultat de la constitution, de la manière d'être que Dieu a donnée à l'homme. L'individu isolé est impuissant à se procurer ce dont il a besoin pour vivre et prendre son développement ; il ne peut le trouver que dans le secours qu'il reçoit de ses semblables et qu'en retour il leur donne, en un mot, dans les relations qui naissent de l'association. Et comme ses besoins sont multiples et divers, divers aussi sont les motifs et les fins pour lesquels il s'associe, multiples sont les aspects sous lesquels l'association se présente.

L'homme a des besoins physiques, des besoins intellectuels, des besoins religieux. En naissant, il se trouve au sein d'une société, la famille, qui défend sa fragile existence contre les agents extérieurs, et lui procure la nourriture qui maintient sa vie et peu à peu accroît ses forces.

Mais la famille ne peut non plus se suffire ; elle ne trouve point en elle les ressources nécessaires pour porter ses membres à la perfection à laquelle chacun peut atteindre au point de vue physique, aussi bien qu'au point de vue intellectuel et religieux. Et c'est pourquoi la famille n'est pas plus isolée que l'individu : elle aussi naît et vit au sein d'associations plus vastes qui l'environnent de leur protection, qui président aux intérêts généraux de bien-être matériel, de culture intellectuelle et de perfectionnement moral et religieux, qui sont dans les exigences ou du moins dans les aspirations de la nature humaine. Autant sont nombreuses et diverses ces exigences ou ces aspirations, autant l'association prend de formes différentes pour que tous puissent atteindre les fins communes à l'humanité, et les fins spéciales propres aux aptitudes de chacun.

Les sociétés à fin particulière et contingente prennent leur origine dans les conventions que font entre eux ceux qui poursuivent le même but.

Mais il n'en est point de même de la société appelée à conduire tous les hommes à leur fin dernière. Celle-là a nécessairement pour auteur le Dieu qui a assigné à l'homme ses destinées. De fait, Dieu l'a fondée aux origines, et la seconde Personne de la Très Sainte-Trinité est venue au milieu des temps lui donner sa dernière perfection. Cette société se nomme la sainte Eglise catholique : catholique parce que, virtuellement du moins, elle embrasse tous les temps et tous les lieux et que tous les hommes sont appelés à en faire partie, Dieu voulant le salut de tous ; sainte, parce que sa mission est de conduire les hommes à la sainteté : non pas seulement à la perfection morale, mais à un état surnaturel, à une certaine participation à la nature divine, à la vie divine, commencée ici-bas par la grâce sanctifiante, achevée par la gloire dans l'éternité des cieux.

La société civile tient le milieu entre l'Eglise et les associations particulières : elle est plus nécessaire que celles-ci, répondant à des besoins qui ne peuvent trouver en elles leur pleine satisfaction ; elle ne peut être aussi générale que celle-là, parce que les diverses tribus de la famille humaine, ayant des aptitudes et des caractères différents, demandent à n'être point gouvernées de la même manière. Dans la formation des sociétés civiles, il entre donc de la nécessité et de la convention, du divin et de l'humain ; divin, ce qui est fondamental, ce qui vient des exigences de la nature ; humain, ce qui est d'ordre secondaire et variable, comme les tempéraments des peuples.

J.J. Rousseau s'inscrivit en faux contre ces données de la raison et de la foi ; et voici ce qu'il imagina, ce qu'il consigna dans tous ses écrits, et ce que la maçonnerie s'est donné la mission de réaliser. La société, l'état social, ne résulte point de la constitution de l'homme et de l'institution divine ; c'est, dans le monde, une excroissance accidentelle et l'on pourrait dire contre-nature, qui est survenue un beau jour par le fait des volontés humaines.

Les hommes vivaient à l'état de nature, dit J.J. Rousseau, comme le font les sauvages, les animaux, et c'était l'âge d'or ; état de liberté et d'égalité, où les fruits étaient à tous et la terre à personne, où chaque homme était citoyen de l'univers.

Pour passer de l'état de nature à l'état social, les hommes primitifs firent un pacte, un contrat, le « contrat social ». D'une part, chaque individu se remit, sa personne et tous ses droits, entre les mains de tous ; d'autre part, tous garantirent à chacun une part égale des biens communs. L'individu donna à la société tout ce qu'il a et tout ce qu'il est, et la société admit l'individu à la communion de toute la chose publique, de la république. « Les clauses du pacte social, dit J.-J. Rousseau (Contrat social, livre I, ch. VI.), se réduisent toutes à une seule : l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté... S'il restait quelques droits aux particuliers, l'état de nature subsisterait et l'association deviendrait nécessairement vaine... L'aliénation se faisant sans réserve, l'union est aussi parfaite qu'elle peut l'être, et nul associé n'a plus rien à réclamer. »

Voilà l'idée que la maçonnerie se fait de la société, voilà le plan sur lequel elle veut la reconstituer. Si longtemps que cela ne sera point complètement réalisé, c'est-à-dire si longtemps que les individus prétendront conserver quelques droits, l'état social, tel que le contrat l'a fait, tel qu'il doit être, ne sera point jugé parfait ; l'état de nature, auquel le contrat a voulu mettre fin, subsistera en quelque chose. Le progrès, c'est donc la marche vers l'absorption complète de tous les droits par l'Etat ; plus de droits pour l'individu, plus de droits pour la famille, plus de droits à plus forte raison pour une société quelconque qui se formerait au sein de l'Etat, ou au-dessus de lui.

Dans la société démocratique rêvée par la Franc-Maçonnerie il n'y aura plus ou il ne doit plus y avoir que ces deux unités : l'individu et l'Etat. D'un côté l'Etat omnipotent, de l'autre, l'individu impuissant, désarmé, privé de toutes les libertés, puisqu'il ne peut rien sans la permission de l'Etat.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a [annoncé] qu'il fallait, « dans l'après Covid-19 [...], poursuivre la redéfinition de notre contrat social, avec des devoirs qui passent avant les droits, du respect de l'autorité aux prestations sociales ». Ces affirmations, un brin provocatrices, n'ont pas manqué de scandaliser les défenseurs des libertés.

Source : lefigaro.fr

N'est-ce pas vers cela que nous marchons à grands pas ? Et cette conception de la société n'est elle point l'explication, et, pour nos maçons, la justification de tout ce qui est actuellement fait ou tenté contre la liberté de l'Eglise, contre la liberté des associations, contre la liberté des familles, contre la liberté individuelle elle-même ?

Que l'on cesse donc de s'étonner que dans cette société sortie de la Révolution, pétrie de l'idée révolutionnaire, l'Etat veuille tout centraliser et tout absorber, étouffer toute initiative et paralyser toute vie : il obéit en cela à sa loi, au principe d'après lequel il doit être tout, tout lui ayant été livré par le contrat initial. Ce qui vit, ce qui se meut, ce qui est en dehors de lui, ne l'est et ne le fait que par une usurpation dont il doit être rendu compte pour restitution.

Cette revendication doit s'exercer surtout à l'égard des associations, parce qu'elles sont plus puissantes que les individus, et surtout à l'égard des associations qui ont un idéal autre que celui de l'Etat natura­liste. Le pacte social a été contracté pour une plus complète jouissance des biens de ce monde. S'il est des sociétés formées dans le but de porter ailleurs le regard de l'homme, de l'exhorter à se détacher des biens présents pour ambitionner et poursuivre d'autres biens, ces sociétés sont la contradiction vivante de la société sortie du contrat social, elles doivent disparaître avant toute autre. Le devoir est de les traquer, de les mutiler jusqu'à complet anéantissement. C'est là l'explication des calomnies répandues par les humanistes dans leurs écrits contre les religieux, et des persécutions sans cesse renouvelées contre eux depuis la Renaissance jusqu'à nos jours, comme aussi de la guerre à mort déclarée aujourd'hui à la première des sociétés religieuses, à celle qui est le fondement et le principe de vie de toutes les autres, à l'Eglise catholique.

(...)

Dans la société normalement organisée, il y a entre l'individu et l'Etat des sociétés intermédiaires qui encadrent les individus et qui par leur action naturelle maintiennent l'Etat dans le domaine qui lui appartient et l'empêchent d'en sortir. Ces sociétés se nomment : familles, corporations, communes, provinces, Eglises. Que, dans ce régime, le plus faible des individus soit lésé par l'Etat ou par tout autre, aussitôt c'est son association, c'est toute une collectivité organisée qui se lève pour le défendre. Par elle, il est fort ; et parce qu'il est fort, il est libre.

L'ÉTAT, SOUVERAIN MAITRE DE TOUTES CHOSES

Le Temple que la maçonnerie veut édifier d'après le plan que J.-J. Rousseau en a tracé dans son Contrat social, c'est donc l'Etat souverain maître de toutes choses, absorbant en lui tous les droits, aussi bien ceux des individus que ceux de la famille, ceux des associations que ceux de l'Eglise.

C'est là, dira-t-on, une utopie et une prétention aussi monstrueuse qu'irréalisable. Non, pour les maçons, pour les révolutionnaires, c'est l'idéal, et un idéal vers lequel on nous fait marcher à grands pas.

J.-J. Rousseau a dit qu'en vertu du contrat social qu'il suppose à la base de la société, contrairement à l'histoire et contrairement à la nature humaine qui n'en a que faire, tous les hommes appartiennent totalement à la collectivité, leur personne et leurs forces, leurs droits et leurs biens. C'est ce que les maçons veulent réaliser ; c'est bien à cela que la Révolution veut aboutir ; c'est cela, et cela seul qui peut donner l'explication de la manière d'être et d'agir de l'Etat contemporain à l'égard de tout et de tous. En toutes choses, il s'applique à restreindre les droits particuliers : son dessein est de les supprimer entièrement.

(...)

L'Etat maçonnique comprend que les enfants ne pourront être complètement à lui aussi longtemps qu'il n'aura point aboli la famille ; tant qu'elle subsistera, le cri de la nature protestera contre son intrusion.

« Un enfant n'appartient pas à ses parents, mais à la nature »

— Edwige Antier, pédiatre et femme politique française ; lanouvellerepublique.fr

Et c'est pourquoi il tend à la suppression du mariage. Dans la pensée des sectaires, le mariage civil et le divorce sont des étapes qui doivent conduire à l'amour libre, et par suite à l'Etat, unique père nourricier, unique éducateur des générations à venir.

(...)

Tel est le « Temple » que la maçonnerie est en train de construire ; où déjà elle nous a fait entrer, pas à pas, avant achèvement ; où elle entend abriter les générations à venir et l'humanité entière.

Lire la suite dans La Conjuration antichrétienne T2 (page 246 du PDF)

A notre époque, les fauteurs du mal paraissent s'être coalisés dans un immense effort, sous l'impulsion et avec l'aide d'une Société répandue en un grand nombre de lieux et fortement organisée, la Société des francs-maçons. Ceux-ci, en effet, ne prennent plus la peine de dissimuler leurs intentions et ils rivalisent d'audace entre eux contre l'auguste majesté de Dieu. C'est publiquement, à ciel ouvert, qu'ils entreprennent de ruiner la sainte Eglise, afin d'arriver, si c'était possible, à dépouiller complètement les nations chrétiennes des bienfaits dont elles sont redevables au Sauveur Jésus Christ... Il s'agit pour les francs-maçons, et tous leurs efforts tendent à ce but, il s'agit de détruire de fond en comble toute la discipline religieuse et sociale qui est née des institutions chrétiennes et de lui en substituer une nouvelle façonnée à leurs idées et dont les principes fondamentaux et les lois sont empruntées au naturalisme.

— PAPE LÉON XIII, Humanum Genus, Encyclique sur la franc-maçonnerie, n° 10, 20 avril 1884

Quelle est l'étendue de la menace posée par la franc-maçonnerie spéculative ? Eh bien, huit papes dans dix-sept documents officiels l'ont condamné... plus de deux cents condamnations papales émises par l'Église de façon formelle ou informelle... en moins de trois cents ans.

— Stephen Mahowald, She Shall Crush Thy Head, MMR Publishing Company, p. 73

Par quelles armes battre le Tentateur ?

Ce qui suit est tiré du volume 3 du même ouvrage, chapitre 61.


Apparition de la Sainte Croix dans le ciel à Migné en 1846

Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Tel fut le cri de la Très Sainte Vierge, en son gémissement, à Lourdes les 25, 26, 27 et 28 février 1858. Douze ans auparavant, le 19 septembre 1846, la Femme de la Genèse promise au monde était venue exciter ses troupes au combat, en leur disant d'employer les mêmes armes. Elle leur demandait de reprendre la pratique de l'abstinence et du jeûne et de revenir en même temps qu'à la mortification à la prière, en particulier à la sanctification du dimanche. À Lourdes aussi, Marie avait demandé que la prière fût jointe à la pénitence. Elle avait particulièrement recommandé la récitation du chapelet et montré avec quel respect il doit être dit.

Vingt ans avant les reproches et les avertissements de Marie à la Salette, Dieu lui-même avait appelé l'attention, par une manifestation dans les airs, sur le grand symbole du sacrifice. À Migné, le 17 décembre 1826, la croix apparut aux yeux des populations étonnées, comme au temps de Constantin, faisant un premier appel à la France pour sa conversion. Prière, conversion, pénitence, ce sont les conditions, divinement voulues de toutes les miséricordes.

Comment ce triple appel fut-il reçu ? Si nous promenons les yeux à la surface des choses, nous ne pourrions être qu'infiniment désolés. Partout et dans toutes les classes de la société, l'amour du plaisir, le luxe, la luxure n'ont cessé de faire de jour en jour des progrès croissants. La leçon de 1870 a donné à ces progrès quelques heures d'arrêt. Dès le lendemain, ils ont repris leur course avec fureur. Inutile de dire où l'on en est aujourd'hui.

Et la prière — du moins la prière publique — n'entendons-nous pas de jour en jour son bruit s'éteindre dans nos cités ? Savez-vous, demande le cardinal Pie, pourquoi le premier de tous les peuples, celui que l'Esprit-Saint a nommé un peuple de géants, savez-vous pourquoi il a disparu de la terre ? L'Écriture va nous le dire : Non exoraverunt antiqui Gigantes, qui destructi sunt confidentes virtuti suœ, et ces hommes qui se fiaient à leurs forces ont été détruits. Nous voulons rendre justice à notre siècle ; par plus d'un côté, c'est un siècle de géants. Mais au milieu de toutes ces merveilles et de tout l'éclat de cette gloire, la religion regarde autour d'elle avec anxiété. Car, hélas ! si la prière allait se taire parmi nous ; si l'esprit allait cesser de purifier, de vivifier la matière ; si les hommes croyant se suffire à eux-mêmes allaient dire à Dieu de se retirer ; si le malheur que Mardochée suppliait le Seigneur d'écarter de son peuple quand il disait : « Ne fermez pas la bouche de ceux qui chantent vos louanges » allait fondre sur nous ; le jour ne tarderait pas à venir, où, sur les ruines fumantes de notre patrie et sur les débris dispersés de notre civilisation, les générations pourraient dire : « Ces hommes géants n'ont pas prié, et tandis qu'ils se confiaient en leurs forces, ils ont été détruits. »

Grâce à Dieu, au-dessous des Surfaces, se passent des choses plus consolantes et plus rassurantes. Il reste des milliers et des milliers de saintes âmes qui tous les jours et cent fois le jour élèvent vers le ciel ces supplications : Pardonnez nos offenses, les nôtres, et celles de votre peuple ; ne le laissez pas succomber aux tentations qui l'assaillent de toutes parts ; délivrez-le du mal dans lequel est plongé le monde contemporain. Et à ces conjurations elles joignent ces désirs d'une puissance plus grande sur le cœur de Dieu parce que ceux-ci procèdent du pur amour : Père, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement. Que cette gloire soit telle qu'a voulu se la procurer la pensée créatrice, la pensée rédemptrice et la pensée sanctificatrice, au premier jour du monde ; qu'elle soit donnée dans sa plénitude à La Trinité divine, maintenant à l'heure où nous sommes, et toujours jusqu'à la fin du monde terrestre, pour réaliser dans les siècles des siècles, dans l'éternité des cieux, tout le concept de la prédestination.

À ces prières adressées à Dieu, s'ajoutent celles à la Très Sainte Vierge. De combien de millions de bouches, et combien de fois chaque jour, s'élèvent vers le trône de Marie ces paroles de vénération, d'admiration, de confiance et d'amour « Je vous salue, Marie, pleine de grâce. » Je sais que je puis faire monter vers vous mes plus confiantes prières, car Dieu est avec Vous, vous êtes la Bénie entre toutes les femmes, qui fûtes montrée au genre humain dans la désolation et la terreur de sa chute, comme le canal de bénédiction par qui nous viendrait le salut. De plus, votre fruit, le fruit de vos entrailles est le Béni, en qui réside la plénitude des miséricordes et des bontés divines.

Que de prières s'ajoutent chaque jour à celles-là sur toute la surface du monde, variées à l'infini comme l'est la diversité des états d'âme, et comme le demande la vicissitude des événements du monde, mais toutes finissant pas se confondre en un même vœu : le règne de Dieu sur la terre par le développement de la vie surnaturelle dans les âmes.

Puis viennent, de temps à autre, les prières extraordinaires dont les Papes donnent le signal. Alors de toutes les parties de l'univers, du sein de toutes les foules, du fond de tous les monastères, du pied de tous les autels des supplications ardentes sont envoyées vers le trône de Dieu.
Aux prières privées il faut joindre la sainte Liturgie, — l'office divin et la messe, — d'une bien plus grande puissance, car elle est la prière de l'Église, la prière de l'Épouse parlant à son Époux. Aussi la secte maçonnique a tout fait pour la supprimer. Elle a cru y réussir en 93 en fermant les églises, en massacrant prêtres et religieux ; et de nos jours, c'est par l'exil des personnes consacrées au service divin, c'est par des tentatives de nouvelle fermeture des églises et de spoliation des vases sacrés qu'elle a rouvert l'ère des persécutions.

« Ne dites pas, c'est le cardinal Pie qui parle, que l'Église ayant des promesses d'immortalité, il semble inutile de prier pour elle. Il est, des grâces très importantes, très nécessaires, que Dieu n'accorde à son Église elle-même qu'eu égard aux prières de ses enfants. Ce que peuvent faire descendre de lumière, de force, de saintes inspirations, de généreuses résolutions dans le cœur du Vicaire de Jésus-Christ et de toute la hiérarchie supérieure, les prières, les invocations, les soupirs des prêtres fervents, des humbles lévites, des vierges consacrées, des pieux fidèles, nul ne peut le dire autant que cela doit être su et compris. [...]

En même temps que la prière, il y a dans l'Église les exorcismes. Car, dès la seconde période de la guerre déclarée au surnaturel et à la civilisation chrétienne, aux premiers jours de la Réforme, l'ange de l'Apocalypse cria : « Malheur ! Malheur ! Malheur à ceux qui habitent sur la terre ». Et un ange ministre des vengeances du Seigneur reçut la clef du puits de l'abîme. Il l'ouvrit et les démons s'en échappèrent, nombreux comme une invasion de sauterelles. Ils avaient à leur tête, comme roi, l'ange de l'abîme qui se nomme en hébreu Abaddon (perdition, ruine, par opposition au Christ sauveur) et Apollyon, c'est-à-dire destructeur. C'était bien en effet le commencement des destructions et des ruines, le commencement de la perdition par l'anti-christianisme. Le pape Grégoire XVI dans l'Encyclique Mirari vos où il condamna la doctrine de Lamennais dit : Vere apertum dicimus puteum abyssi [3].

Ces démons échappés de l'enfer aux jours de la Réforme ne sont pas encore refoulés dans l'abîme. La preuve, que c'est la pensée des souverains Pontifes, en est dans l'exorcisme que les papes Léon XIII et Pie X font formuler par tous les prêtres qui viennent de célébrer la messe et par les fidèles qui joignent leurs voix à celle du ministre de Dieu : « Saint Michel, archange, défendez-nous en ce combat : contre la malice et les embûches du démon, soyez notre secours. Que Dieu lui fasse sentir (à Satan) son empire, nous le demandons instamment. Et vous, chef de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer Satan et les autres esprits mauvais, qui sont répandus dans le monde pour perdre les âmes. »

Ce qui donne à l'exorcisme comme à la prière sa pleine puissance, c'est l'union qu'a la personne qui prie ou qui exorcise avec le divin Rédempteur, en tant que Rédempteur, en tant que victime d'expiation. Plus cette union est intime et plus favorablement est accueillie la médiation entre Dieu et le monde. La grande médiatrice, Marie, s'est associée sur le calvaire au sacrifice de Jésus et la douleur de son âme, traversée, par le glaive que Siméon lui avait prédit, eut, comme le dit la sainte liturgie, l'amertume et l'infini de l'étendue des mers.
Ceux qui combattent sous ses ordres, ceux du moins qui sont aux premiers rangs, partagent son martyre et c'est par ce martyre qu'ils réparent l'iniquité et appellent la miséricorde.

Adimpleo ea quœ desunt passionum Christi in carne mea.

Mystérieuses paroles ! Saint Augustin les expliquant dit : Jésus-Christ a souffert tout ce qu'il devait souffrir. Élevé en croix, il a dit : « Tout est consommé », c'est-à-dire rien ne manque à la mesure de mes souffrances. Tout ce qui a été écrit de moi est maintenant accompli. Les souffrances de Jésus sont donc complètes. Oui. Mais seulement dans le Chef. Restent encore à endurer les souffrances de Jésus dans son corps mystique, dans ses membres. Nous sommes en effet le corps et les membres de Jésus-Christ. L'Apôtre était un de ses membres ; voilà pourquoi il dit : J'accomplis dans ma chair ce qui manque aux souffrances de Jésus-Christ.

Au dernier chapitre de l'Apocalypse se lisent d'autres mystérieuses paroles : « Le moment est proche. Que celui qui est injuste fasse encore le mal, que l'impie se souille encore. Que le juste pratique encore la justice et que le saint se sanctifie encore ». Dans la terrible menace faite aux endurcis dans la première partie de ce verset et dans la pressante exhortation faite aux justes dans la seconde, certains auteurs ascétiques ont vu une loi de la Providence, en vertu de laquelle, aux grandes époques de l'histoire du monde, alors que Dieu se dispose à déployer la puissance de son bras, s'il y a souvent parmi les hommes recrudescence de malice et de corruption, il y a aussi recrudescence de justice et de sainteté.
L'adorable Providence dont toutes les voies sont justice et miséricorde aime à faire surabonder le bien où abonde le mal. Elle attend que les mérites aussi bien que les démérites de la pauvre humanité soient montés bien haut pour descendre avec ses miséricordieuses sévérités. Et ces mérites elle les suscite dans des âmes privilégiées à qui elle donne une vocation d'expiation et de sacrifice.

Cette conviction entretient dans l'espérance contre toute espérance, l'âme finalement abandonnée à Dieu. Au plus fort des jours mauvais, elle se demande si le mal qui déborde ne serait pas secrètement compensé par l'augmentation du bien caché dans l'intimité des âmes avec Dieu.
Il est nécessaire que nous nous arrêtions un peu longuement sur ce point, car c'est ici que se manifeste la lutte entre la lumière et les ténèbres, entre les puissances de ce monde et les vertus d'En-haut.

Lire la suite dans La Conjuration antichrétienne T3

« Je joue avec les projets des hommes ; ma main droite prépare des miracles et mon nom sera glorifié dans le monde entier.

Plus la terre sera hostile à tout ce qui est surnaturel, plus Je me complairai à briser l'orgueil des impies, le fait en sera autant plus admirable et extraordinaire.

En lieux et place du trône de la bête seront dressés deux trônes glorieux : celui du Sacré Cœur de Jésus et celui du Cœur Immaculé de Marie.

On reconnaîtra que ni le pouvoir humain, ni les démons, ni le génie de l'industrie ne mettront fin à la guerre, mais celle-ci ne se terminera que lorsque la réparation sera consommée.

Prends courage ! Car le royaume de Dieu approche. Il commencera par quelque chose d'aussi soudain qu'inespéré. »

— Paroles de Marthe Robin, rapportées par le Père Yannick Bonnet

* * *

[1] Le Grand Architecte est une de ces expressions que la franc-maçonnerie excelle à créer, et qui ont pour elle le grand avantage que tous peuvent les accepter, parce que chacun les comprend selon ses propres idées. Pour les juifs et les déistes, le Grand Architecte de l'univers, c'est le Créateur du monde ; les chrétiens peuvent y voir, s'ils le veulent, la Très Sainte Trinité ; pour les initiés, c'est la Nature ; au dernier degré d'initiation, c'est Lucifer, le Porte-Lumière.

Notre-Seigneur Jésus-Christ a dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marche point dans les ténèbres, mais il possède la lumière de la vie : croyez à la lumière, afin que vous soyez les fils de la lumière ». Ici encore apparaît la contrefaçon. La maçonnerie se dit posséder la lumière ; ses loges sont le lieu de la lumière, elle appelle à elle les hommes afin de leur communiquer la lumière dans ses initiations, et son maître et son prince est Lucifer, l'astre déchu.

[2] Congrès des loges du Nord-Ouest, p. 24. Amiens, imp. Duchâtel.

[3] La fumée qui de nos jours sort du puits de l'abîme et obscurcit le soleil, ce sont « ces idées modernes », qui voilent, dans presque tous les esprits, les vérités surnaturelles. Et ces sauterelles, ce sont les démons, qui, d'une part, excitent les francs-maçons et les journalistes, les orateurs et les romanciers, qui se sont mis à leur service, à employer tous leurs talents à propager la libre-pensée et les idées révolutionnaires, et qui, d'autre part, portent les lecteurs et les auditeurs à les accueillir avec faveur et à faire de ces suggestions la règle de leur conduite publique et privée. Les Encycliques de Pie IX et particulièrement son Syllabus, les lettres de Léon XIII, Humanum genus et Immortelle Dei y venant confirmer et développer l'Encyclique de Grégoire XVI, n'ont pu encore désillusionner les hommes de notre temps des erreurs sorties de l'abîme depuis le XVIe siècle et contre lesquelles Pie VI, Pie VII, et Léon XII les avaient déjà prémunis.


Mgr Delassus dévoile l'intégralité du plan visant à édifier la République Universelle et une nouvelle religion humanitariste qui en serait le ciment. Le temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique. Ce livre est essentiel pour comprendre les évènements que nous vivons, Il retrace d'abord l'histoire et les idées de la Franc-maçonnerie depuis ses débuts (les Illuminés, la Haute-Vente, Satan, le Grand Architecte, etc.). Il dévoile aussi ses buts et ses moyens d'action, mais aussi nous apprend comment lutter efficacement contre ses projets funestes. (clovis-diffusion.com)

Avec le Catéchisme Catholique de la crise dans l'Eglise, voici l'ouvrage qui va apporter les réponses à la question : comment en sommes-nous arrivés là ? Avec chronologie, noms dates et lieux, sans aucune langue de bois mais avec une précision remarquable, Mgr Delassus explique le lent et persévérant effort de la Franc-Maçonnerie, ses techniques de fonctionnement, de communication, de ses origines à l'époque de la rédaction de ce livre, afin de nous montrer une bonne fois pour toutes s'il était possible, que la théorie du complot est loin d'être une théorie. C'est une observation sur des siècles que Mgr Delassus nous prodigue, méthodologiquement et ne laissant aucune place au doute dans une âme sincère. Un excellent ouvrage à lire, et relire...

— Commentaire d'un lecteur de l'ouvrage, publié sur le site chire.fr

H.Delassus-La Conjuration antichrétienne-II-1

Œuvre accablante et indispensable pour comprendre le passage de la civilisation chrétienne à l'apostasie moderne.

H.Delassus-La Conjuration antichrétienne-II-2

H.Delassus-La Conjuration antichrétienne-II-3

Tous ces ouvrages sont au format PDF et s'ouvriront en fenêtre extérieure

1) La Conjuration antichrétienne T1 | lien alternatif (Le Temple Maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Église catholique).

2) La Conjuration antichrétienne T2 | lien alternatif (Le Temple Maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Église catholique).

3) La Conjuration antichrétienne T3 | lien alternatif (Le Temple Maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Église catholique).

Source : livres-mystiques.com

Références de l'édition papier (ci-contre) :

Éditeur : HADES FRANCE (3 Dec. 2018)
ISBN-13 : 979-1092128840
Nombre de pages : 738 pages

Acheter le livre sur la FNAC ou Amazon

Quatrième de couverture :

La question de la conjuration antichrétienne, dont la secte judéo-maçonnique est l'âme et le bras, est le sujet du présent livre. L'auteur ne s'est point arrêté à rechercher les origines de la secte ; il ne s'est point attaché à l'étudier aux points de vue divers où d'autres publicistes se sont placés. Ce qu'il a voulu mettre en lumière, c'est la part d'action que la secte judéo-maçonnique a dans la guerre livrée à l'institution catholique et à l'idée chrétienne, et le but de cette guerre. Comme vous pourrez l'étudier dans ce livre, cette guerre a pour but d'arracher l'humanité à l'ordre surnaturel fondé sur la Rédemption du divin Sauveur et de la fixer définitivement dans le naturalisme. Le problème d'aujourd'hui est celui de la résistance que le naturalisme oppose à l'état surnaturel que Dieu a daigné offrir à ses créatures intelligentes. Ainsi considéré, le problème embrasse tous les temps. Il s'est posé [au moment de] la création des anges, au paradis terrestre, au désert où le Christ a voulu se soumettre à la tentation ; il restera posé, pour la chrétienté et pour chacun de nous, jusqu'à la fin du monde. Il y a lutte entre la civilisation chrétienne qui est en possession d'état et la civilisation moderne qui veut la supplanter. Quelle sera l'issue de cet antagonisme ? "La vie présente n'est que la préparation à la vie éternelle. Celle-là est le chemin qui conduit à celle-ci" .

Lire : La Conjuration antichrétienne de Mgr Delassus
Lire aussi : Le nouveau paganisme

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Commentaire laissé par Philippe le

Yuval Noah Harari, l'architecte du plan

Comment ne pas admettre que le règne de l'Impie — l'Antéchrist — est aujourd'hui réellement tout proche ! Il n'attend que la mise en place de cette infrastructure technologique pour apparaître sur la scène mondiale et contrôler l'humanité entière.

Mais rassurons-nous tout de suite, son règne sera de courte durée et ce nouveau monde dystopique et cauchemardesque ne verra jamais le jour ! Cependant nous savons maintenant quel est leur plan et à quoi nous devons dire un NON radical. Dieu est assez puissant pour mettre à l'abri de cette folie ceux qui mettent leur foi exclusivement en Lui !

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