Elysium : le nouveau scénario de l’élite du pouvoir


Commentaires (4)

Catégorie : Science, santé et technologies

Auteur : Michael Paraire

Nombre de consultations : 1.173

Avez-vous vu Elysium ? Réalisé par Neill Blomkamp, ce film de science-fiction met en scène la Terre en 2154, surpeuplée, ravagée, dévastée. Ses habitants survivent avec peine, tandis qu'une station orbitale, baptisée Elysium, nouvelle Arche de Noé pour privilégiés, offre une vie merveilleuse, à l'abri des maladies, à une petite élite humaine surprotégée, ultrariche. Le film tourne autour d'un héros, joué par Matt Damon, dont le rôle consiste à sauver l'humanité misérable, en donnant libre accès à Elysium. Mais le plus intéressant dans cette histoire réside, selon nous, dans la dimension d'anticipation du film. Ce que montre, en effet, Elysium c'est que l'un des projets de l'élite du futur, – la petite couche des décideurs économiques qui a les yeux tournés uniquement vers l'avenir –, consiste, à terme, à abandonner cette planète ainsi que l'humanité qui lui est demeurée désespérément attachée.

Photo tirée du film Elysium (2013)

Source : leblogdupenseur.canalblog.com

Le survivalisme, cette idéologie apocalyptique qui veut que l'on se réfugie quelque part avec sa famille ou sa communauté, que l'on construise son petit bunker en attendant la fin du monde, bien à l'abri des désastres écologiques, sociaux voire nucléaires qui pointent à l'horizon, n'est pas seulement, en effet, une théorie d'anarchistes individualistes, de communautés hippies paranoïaques ou d'écolo-alternatifs. Nombreux sont ceux qui, parmi « l'élite du pouvoir » dont a parlé C. Wright Mills dans son ouvrage éponyme, sont désormais conscients des catastrophes à venir.

S'il y a un message dans lequel il est dit que les océans inonderont des parties entières de la terre ; que, d'un moment à l'autre des millions de personnes périront... il ne sert plus à rien de vouloir publier ce message secret ... (Le Saint Père prit son Rosaire et dit :) Voici le remède contre toutes ces calamités ! Priez, priez et ne demandez rien d'autre. Mettez tout dans les mains de la Mère de Dieu !

— Saint Jean-Paul II, Fulda, Allemagne, novembre 1980, publié dans le magazine allemand Stimme des Glaubens ; lire Fatima, et la Grande Secousse (ajout)

Ils tentent donc de s'offrir une porte de sortie, afin d'échapper au désastre ultime. Pour certains milliardaires inquiets le projet consiste à s'acheter une île, pour d'autres un bunker, pour tous une sorte de nouvelle Thébaïde, à l'abri des hommes. D'autres encore braquent leurs yeux vers le « ciel étoilé » dans l'espoir de coloniser Mars, c'est particulièrement le cas de SpaceX, la société d'Elon Musk et d'Amazon, l'entreprise créée et dirigée par Jeff Bezos qui investit massivement dans une société de transport spatial Blue Origin.

SpaceX ou l'anti Star Trek

Infusée au transhumanisme, biberonnée à l'élitisme 2.0, gavée de prospectivisme néolibéral et scientiste, la pensée futuriste d'Elon Musk, comme celle du dirigeant d'Amazon, est entièrement tournée vers l'idée d'un départ pour Mars, le plus rapidement possible. Or il est clair que, dans ce voyage vers le nouvel Eldorado spatial, il y a aura beaucoup d'appelés et peu d'élus. Les fusées d'Elon Musk, sa série de « Falcon », pas plus que les projets de voyages intergalactiques de Jeff Bezos, malgré leurs protestations bienveillantes, ne sont démocratiques. Il s'agit, dans une perspective parfaitement eugéniste, malthusienne, de sauver l'élite du pouvoir – qui pense évidemment être l'élite de l'humanité. Nulle dimension humaniste dans ce projet. Elon Musk et Jeff Bezos – qui sont tout à fait conscients des limites et des dangers liés au développement du capitalisme sauvage contemporain – exploitent leur masse salariale dans le but de sauver quelques « happy few », quelques milliardaires, quelques scientifiques triés sur le volet, quelques jolies filles aussi – il faut bien s'amuser et assurer la survie de l'espèce – un « échantillon » en tout cas de ce que ces « entrepreneurs du futur » considèrent comme le meilleur de l'humanité.

On est loin de l'idéal véhiculé par la série Star Trek, avec son célèbre capitaine Kirk, son inénarrable M. Spock ou son inoubliable Dr. McCoy. En guise de téléportation on téléportera sur Mars une humanité triée sur le volet. Par rapport à l'esprit de rapprochement entre les peuples véhiculé par la série intergalactique des années 60, on peut dire que l'on voyage avec les projets de SpaceX ou le Programme « Pathway to Mars » développé par la NASA absolument en sens inverse. Car avec ces entreprises et ces programmes, il ne s'agit pas de partir à la rencontre de nouveaux mondes ou de réunir les différents représentants des peuples sur un même vaisseau, comme sur L'Enterprise du Capitaine Kirk, mais bien plutôt d'abandonner les peuples, d'abandonner même l'espèce humaine. Les 7 millions de followers de SpaceX n'iront jamais sur Mars, ils mourront sur Terre.

Voilà sans doute qui laisserait de marbre M. Spock, le vénusien sans émotion, froid, rationnel, calculateur mais pour nous qui voyons se mettre en place un scénario de croissance du futur qui exclut la totalité de l'humanité de son projet de développement et qui s'apprête même à l'abandonner à son triste sort, il y a là quelque chose de profondément inquiétant.

La Croissance dans l'espace et Hermann Kahn

Or le modèle d'une croissance spatiale, « hors-sol », constitué entièrement autour de l'idée survivaliste d'un abandon de la Terre est d'autant moins à prendre à la légère qu'il influe sur la manière dont nos élites du futur, nos prospectivistes néolibéraux et autres entrepreneurs de l'avenir conçoivent la croissance dans le présent. Si l'élite du pouvoir considère qu'elle peut s'en sortir en développant son propre modèle de croissance orientée vers l'espace, plutôt que de pérenniser un modèle de croissance durable sur Terre, il n'y a pas de raison, en effet, qu'elle mette en place les conditions d'une véritable maîtrise des désastres – environnementaux, ou sociaux par exemple – engendrés par une modèle de production destructeur. Nous entrons alors dans un scénario typique des « prophéties autoréalisatrices », formalisé par Robert King Merton, où ceux qui prédisent les désastres sont aussi ceux qui en accélèrent la réalisation. Le désastre social, économique, écologique ou nucléaire survient alors d'autant plus vite que les pseudo-décideurs ne se préoccupent pas de s'inscrire dans le temps long mais ne rêvent que de fuite en avant, vers un avenir spatial hyperaccéléré.

Le modèle de la « croissance dans l'espace » théorisé ainsi par Herman Kahn dans ses Scénarios pour 200 ans (1976) constitue, en ce sens, un anti-modèle au développement durable. Dans cet ouvrage, Herman Khan, le fondateur du Hudson Institute, célèbre futurologue de la période de la guerre froide, – qui inspira à Stanley Kubrick son personnage du Dr Folamour et qui inspire aujourd'hui Elon Musk et Jeff Bezos –, propose deux types de modèles de croissance : la croissance « pieds sur terre », et le modèle « en route pour l'espace ». Il réalise des projections où il établit clairement que si la croissance « on earth », « pieds sur terre » est limitée, – du fait des limites naturelles propres à la planète Terre – celle ouverte par la conquête de l'espace est, quant à elle, quasi illimitée. Il dit d'ailleurs tous ses espoirs de voir ce deuxième modèle de croissance se développer, en vue d'assurer un regain de croissance aux environs de 2100. Il se déclare franchement optimiste en termes technologiques et pense que les prédictions pessimistes, néo-malthusiennes, sont appelées à être réfutées. Le modèle de conquête de l'espace est censé générer une croissance qui permettra un enrichissement profitable à toute l'humanité. Une sorte de théorie économique du ruissellement de la richesse, cette fois-ci spatiale, avant l'heure.

L'idéologie marxiste est erronée... [mais] la théorie du ruissellement... exprime une confiance grossière et naïve dans la bonté de ceux qui détiennent le pouvoir économique... [ces théories présument que] toute croissance économique, favorisée par le libre marché, réussit à produire, par elle-même, une meilleure équité et inclusion sociale dans le monde. Soit la promesse que quand le verre serait rempli, il déborderait, et les pauvres alors en profiteraient. Mais quand il est plein, le verre, comme par magie, s'agrandit et jamais rien n'en sort pour les pauvres.

— PAPE FRANÇOIS, 14 décembre 2013, entretien avec La Stampa ; lefigaro.fr (ajout)

La Croissance transhumaniste et Elon Musk

Mais ce modèle de croissance spatiale est en réalité un modèle de croissance aliénée et aliénante, néo-malthusienne par essence. Car, plus la croissance se développe dans l'espace, moins la croissance sur Terre prend de sens. Contrairement à ce que prédisait Herman Kahn le rapport entre croissance « pieds sur terre » et « en route pour l'espace » n'est pas un rapport de complémentarité mais un rapport de disjonction, de bifurcation. Dans l'esprit de « l'élite du futur » l'une se fait au détriment de l'autre. Pour être plus précis encore l'une se fait sans penser à l'autre autrement qu'à travers le rendement des taux actuariels. La croissance dans l'espace, orientée vers le futur, s'opère donc sans prendre en considération la croissance durable sur le long terme, « pieds sur terre », ni la sauvegarde de l'humanité. L'idée est donc la suivante : réaliser le maximum de profits à court terme en accélérant le système de production et d'échange partout sur la planète – sans tenir compte de ses coûts environnementaux et sociaux ni de ses risques de confrontation militaire –, pour construire au plus vite les vaisseaux qui permettront à « l'élite du futur » de s'envoler dans l'espace en vue de former des ilots spatiaux de survie, sur Mars notamment. Mars est en quelque sorte l'Elysium d'Elon Musk, sa station orbitale à lui, celle où il espère un jour, comme il le dit lui-même, « se poser sans s'écraser ».

Voilà pourquoi Elon Musk, avec ses « 21 millions de followers » s'est donné pour objectif « d'améliorer la fiabilité de l'accès à l'espace d'un facteur de 10 », veut développer un transporteur colonial martien, baptisé Mars Colonial Transporteur, ainsi que tout un système de vol spatial avec force véhicules de lancement et autres capsules spatiales. Nulle philanthropie dans tout cela. Derrière le modèle de « croissance spatiale transhumaniste » développé par Elon Musk, il y a celui théorisé par Herman Kahn, de la croissance « en route pour l'espace ». L'ensemble évolue dans une direction malthusienne, eugéniste, d'abandon des plus faibles, tout simplement. En ce sens les déclarations du patron de SpaceX selon lesquelles d'ici 2035, un million de personnes pourraient être transportées sur des vaisseaux gigantesques en vue de coloniser Mars, sont de pures et simples blagues. SpaceX, qui est valorisée sur le marché à hauteur de 21Md$ n'a pas besoin de créer de transport de masse dans l'espace, il suffit que quelques milliardaires payent pour faire le voyage – ainsi que l'avait proposé il y a quelques années un autre milliardaire, Richard Branson, l'ex-patron de Virgin – et « tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles », celui du business de l'espace et du futur. Donald Trump, du reste, l'a bien compris, lui qui a demandé que l'on accélère le programme « PathWay to Mars » et qui veut que la Nasa parvienne directement sur Mars sans passer par le voyage intermédiaire vers la Lune.

Elysium et La Mort de la Terre

Pendant que l'élite transhumaniste rêve du futur et de voyages intergalactiques se met donc en place le scénario de l'un des auteurs d'anticipation français les plus célèbres mais aussi les plus sombres, J.-H. Rosny Aîné (1856-1940). L'auteur de La Guerre du feu a écrit de nombreux ouvrages et parmi eux, l'un de ceux qui semble avoir le plus d'actualité, La Mort de la Terre (1910). Le roman d'anticipation-fiction raconte l'histoire d'un couple qui avance sur une planète Terre desséchée, en proie à de violentes convulsions sismiques, rendue quasi désertique par la surexploitation humaine. Mais le récit ne narre pas simplement l'histoire de la mort de la Terre, il raconte également les derniers instants de l'humanité. De cette humanité qui pensait, à l'aide de sa technologie surpuissante, maîtriser tous les paramètres de son environnement, mais qui finit par disparaître avec lui. Or, le scénario crépusculaire de La Mort de la Terre apparaît comme le complément indispensable à celui d'Elysium. L'énergie colossale déployée – tant au plan matériel qu'intellectuel – pour construire notre voyage vers Mars est celle qui nous manque désespérément pour penser le développement durable et la croissance partagée « pieds sur terre ». La construction de l'Elysium d'Elon Musk aura donc pour corollaire la destruction de l'environnement terrestre abandonné à lui-même. Le survivalisme spatial de quelques milliardaires en goguette s'opère du reste déjà au détriment de la survie de l'humanité dont l'écosystème est ravagé par le modèle de développement hyperaccéléré.

Contrairement à ce qui se passe dans le film hollywoodien où Matt Damon parvient à s'emparer d'Elysium pour sauver l'humanité, c'est la réflexion de Targ, le dernier homme, héros mourant de Rosny Aîné, qui est bien plutôt en train de se réaliser : « La Planète laissa prospérer l'homme : son règne fut le plus féroce, le plus puissant – et le dernier. Il fut le destructeur prodigieux de la vie. Les forêts moururent et leurs hôtes sans nombre, toute bête fut exterminée ou avilie. Et il y eut un temps où les énergies subtiles et les minéraux obscurs semblèrent eux-mêmes esclaves ; le vainqueur capta jusqu'à la force mystérieuse qui assemblait les atomes. – Cette frénésie même annonçait la mort de la Terre…, la mort de la terre pour notre Règne ! ». La mort de la Terre donc… à moins que les peuples ne se réveillent, qu'ils reprennent leurs destins en mains, qu'ils réorientent l'ensemble du système économique vers une croissance partagée, durable parce que ralentie. A moins aussi qu'ils décident d'en finir, une fois pour toute, avec les projets de Richard Branson, Jeff Bezos et autres Elon Musk.

Michael Paraire 27/06/2020

Alors j'ai vu : quand il ouvrit le sixième sceau, il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme une étoffe de crin, et la lune entière, comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre comme lorsqu'un figuier secoué par grand vent jette ses fruits. Le ciel se retira comme un livre qu'on referme ; toutes les montagnes et les îles furent déplacées. Les rois de la terre et les grands, les chefs d'armée, les riches et les puissants... allèrent se cacher dans les cavernes et les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : « Tombez sur nous, et cachez-nous du regard de celui qui siège sur le Trône et aussi de la colère de l'Agneau. Car il est venu, le grand jour de leur colère, et qui pourrait tenir ? »

Ap 6: 12-17

Évite le mal, fais ce qui est bien, et tu auras une habitation pour toujours, car le Seigneur aime le bon droit, il n'abandonne pas ses amis. Ceux-là seront préservés à jamais, les descendants de l'impie seront déracinés. Les justes posséderont la terre et toujours l'habiteront... Les impies guettent le juste, ils cherchent à le faire mourir. Mais le Seigneur ne saurait l'abandonner... Espère le Seigneur, et garde son chemin : il t'élèvera jusqu'à posséder la terre ; tu verras les impies déracinés. J'ai vu l'impie dans sa puissance se déployer comme un cèdre vigoureux. Il a passé, voici qu'il n'est plus ; je l'ai cherché, il est introuvable. Considère l'homme droit, vois l'homme intègre : un avenir est promis aux pacifiques. Les pécheurs seront tous déracinés, et l'avenir des impies, anéanti. Le Seigneur est le salut pour les justes, leur abri au temps de la détresse. Le Seigneur les aide et les délivre, il les délivre de l'impie, il les sauve, car ils cherchent en lui leur refuge.

Ps 36 (37) : 27-40

Ils continueront à envoyer des vagues successives de leur agenda maléfique jusqu'à ce que nous prenions des résolutions intérieures pour chasser le mal qui est en nous. Nous devrions, à mon avis, dénoncer l'adoration des faux dieux ; le dieu de la technologie, le dieu de la science, le dieu des gouvernements corrompus, de l'argent, du pouvoir, de la gloire et réconcilier nos cœurs avec notre Créateur, qui nous renouvelle à chaque instant. Le monde a désormais essentiellement choisi son camp. Ceux qui idolâtrent les machinations des hommes et ceux qui adorent leur Créateur. Et donc que le grand tri commence ! Le monde a besoin d'un bon nettoyage. Et lorsque le processus sera terminé le monde sera rempli de la connaissance de Dieu, tout comme les eaux recouvrent les mers. Et les sociopathes, une grande chose va arriver pour eux. Ils pensent être des dieux, ils croient diriger le monde. C'est ce que nous verrons...

— Dr Zélenko (vidéo, à partir de 05:35 - ma traduction)

* * *

Livre à découvrir sur le même thème (dans une optique chrétienne)

Voyage vers Alpha du Centaure de Michael D. O'Brien

Edition originale : Voyage to Alpha Centauri (587 pages – avril 2017)

À la fin des années 2000, une équipe scientifique est envoyée en mission vers Alpha du Centaure, l'étoile la plus proche du système solaire. Le Kosmos, immense vaisseau spatial que le personnage principal, Neil de Hoyos, décrit comme une véritable cité volante, est capable de naviguer à plus de la moitié de la vitesse de la lumière. Neil de Hoyos, double lauréat du prix Nobel de physique, a joué un rôle essentiel dans la conception du vaisseau. Il s'est embarqué comme passager de l'expédition pour échapper au régime totalitaire aux apparences bienveillantes qui contrôle tout sur sa planète natale.

Personnage aussi étrange qu'attachant qui arbore volontiers le masque du cow-boy pour échapper à la morsure d'une vie qui ne l'a pas épargnée, c'est un homme à la mémoire chargée de souvenirs tragiques d'amours et de haines. Les surprises qui l'attendent pendant le voyage - et à destination - feront voler en éclats toutes ses certitudes et l'orienteront vers un horizon inattendu.

Michael D. O'Brien signe avec ce roman un « meilleur des mondes » intersidéral qui plonge le lecteur dans une aventure intérieure passionnante. Michael D. O'Brien est l'auteur de nombreux romans publiés aux Editions Salvator, dont Père Elijah (2008), La librairie Sophia (2010), Une île au coeur du monde (2011), Theophilos (2012) et L'odyssée du père (2013) publiés chez Salvator (respectivement en 2008, 2010, 2011 et 2012).

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Commentaire laissé par Hélène MCoeursUnisPSang le

Merci ! On peut prier pour la protection de l’Europe et du monde le 13 de chaque mois à 19H heure de Rome et de Paris, par zoom (le mieux est de s’inscrire avant), et ainsi être lumière comme Jésus-Christ nous l’a demandé : « Que votre lumière brille devant les hommes »
https://helenemusiques.wordpress.com/2022/06/07/jesus-que-votre-lumiere-brille-devant-les-hommes-let-your-light-shine-out-for-all/
Hélène MCoeursUnisPSang

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Commentaire laissé par Hélène MCoeursUnisPSang le

Merci ! Comme cet article m’a si bien inspirée, avec l’aide de l’Esprit Saint et de mon Saint Ange gardien ! J’ai une très bonne nouvelle pour nous, à déplacer le décor de montagnes !
https://helenemusiques.wordpress.com/2022/06/02/les-justes-possederont-la-terre-et-toujours-lhabiterons-the-righteous-will-own-the-earth-and-always-inhabit-it/
Hélène MCoeursUnisPSang

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Commentaire laissé par Rébécca le

L’unique source de vie est l’Amour, en s’en privant l’humanité dépérit. L’Amour est aussi la fondation de l’humanité, en nous en privant c’est comme si nous supprimions toutes les couleurs d’une photo : il n’y a plus d’image. L’Amour est le Créateur, la terre est déséquilibrée sans Lui ( certains se sont battus contre les OGM du Maïs mais ont accepté de devenir eux même des OGM : l’écologie  est morte) L’Amour est une dimension de l’homme, créé à l’image de Dieu, si nous ne cherchons pas à le vivre c’est comme si nous refusions que notre corps vive ! ( et c’est bien se qui se passe avec tous ces suicides et lorsqu’est supprimée la chair de notre chair ). La vie sur-naturelle a ses exigences : nous abreuver à la Source, nous appuyer sur l’unique Pierre d’Angle, veiller sur la création, chercher Jésus ! Dans l’Amour nous faisons les voyages dans le temps et dans l’espace ! Quand l’Amour nous unit il est éternel et dans le cœur à cœur pas de distance. Pas de théorie : La vie évangélique.

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Commentaire laissé par Marie le

Dans une optique toute personnelle, j'imaginais plutôt que les "élites" se réserveraient la terre et expédieraient sur Mars, le peuple d'esclaves robotisés. Mais l'approche inverse imaginée ici, est assez convaincante. Si l'on se fie à la cadence de pillage et de destruction des ressources masqués par des discours écologistes, si l'on regarde les contradictions inouïes entre ces discours tout attentifs à l'environnement et les pratiques de ces mêmes élites, par exemple prôner le souci écologique d'un côté et produire ou acheter et faire cheminer du gaz de schiste de l'autre côté ... on comprend que tout est forfanterie et qu'on se moque purement de nous, de la terre et de ses habitants. Rien n'est clair puisque tout est mensonge mais les contradictions apparentes doivent être interprétées comme suivant un plan et non comme contradictoires en soi.
Selon ce principe, la théorie développée dans l'article paraît cohérente.

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